vendredi 17 octobre 2014

Correspondances

Seul, assis sur un banc posté au beau milieu d'un quai de gare, mes yeux étaient rivés vers le ciel et contemplaient les étoiles. Les fixant tour à tour, mon imagination les reliaient les unes aux autres, en attendant une correspondance. Les minutes avançant, les formes ainsi dessinées s'évaporaient au fil de la nuit et du temps.

Devant moi, des flaques d'eau reflétant un morceau de lune, des rails menant vers l'infini. L'attente fut lente, en ce dimanche après minuit. Alors, mes pensées se mirent à vagabonder sur le fil de souvenirs passés.

J'avais rencontré la première à l'âge de douze ans. Cela avait duré l'espace de tout un été. L'espace d'une plage de sable fin, de la mer étendue vers le lointain. L'espace de quelques personnes en maillots de bain, du soleil comme témoin, d'elle et moi se tenant par la main.

La seconde se présenta à moi à l'âge de dix-sept ans. C'est elle qui fit le premier pas. J'ai accordé le second et ainsi, nous avons pu marcher ensemble pendant plusieurs mois. Le temps de retirer quelques tissus dissimulant notre peau, de se découvrir l'un et l'autre. De rythmer chacun de nos pas en cadence, comme nos deux coeurs le faisaient en silence.

Puis la solitude vint m'accompagner durant plusieurs années. Une solitude choisie, bon gré mal gré. Choisir de sortir, avec quelques amis. De boire, de faire la fête les vendredis et samedis. De vivre un quotidien ponctué par quelques furtives rencontres, sans stabilités à marquer aux aiguilles d'une montre.



Le temps s'écoulait ainsi, seul rêvassant sur ce banc de quai de gare. Un souvenir en chassait un autre. Je devais rentrer chez moi, rien ni personne ne viendra.

C'est au moment ou je l'attendais le moins, qu'elle s'est présentée à moi. Une furtive rencontre qui me proposa d'entamer une correspondance, afin de voir si je pouvais lui correspondre. A force d'échanges et de courriers, pendant un an on s'est livré l'un à l'autre, sans rien d'autre que des mots sélectionnés et des sentiments à délivrer.

Au fil des pages et de timbres expédiés, d'écrits ponctués de petits coeurs sur les i, nous avions fini par nous accorder la correspondance de sentiments réciproques.
Le quai de la gare des correspondances pouvait maintenant accueillir d'autres rêveurs. Je pouvais laisser ma place sur ce banc. Puisqu'elle et moi nous nous correspondions, nous nous sommes alors rencontré.

Cela va faire quinze ans maintenant que chaque jour qui passe, un simple repas partagé à deux est une fête. Qu'à deux, nous affrontons toutes les tempêtes. Que loin de l'autre plus de quelques jours, on s'inquiète.

A ma moitie qui remplie ma vie.

Fréd Karol - septembre 2014. 

mercredi 5 février 2014

Sonie ou la belle vie.

Un joli dimanche de fin d’octobre, comme seule la nature sait nous en réserver.
Après une promenade en amoureux, mon conjoint et moi goutons un peu de repos, affalés sur les canapés, chacun le sien, devant la télé !

La sonnerie du portail retentit.
Daniel, mon neveu, rentre la voiture, sa femme et un ami à son bord, suivis par trois merveilleuses petites boules, noir et feu.
Une petite antenne de la SPA sortant du coffre !

Après les embrassades Daniel, Martine et Pascal de nous raconter comment épuisé par les nuits d’insomnie à donner le bib aux chiots, Pascal, a décidé de donner ces trois petites boulettes qui restaient, contre bons soins évidemment !

Debout sur la terrasse, nous devisions sur la nécessité de bien encadrer les naissances, du respect de la génétique et patati et patata, je ne vais pas vous ennuyer avec des questions d’éthique, les chiots, découvrant de nouveaux espaces s’enhardissaient de plus en plus loin dans le jardin et, mine de rien, l’une d’entre elles (souvenez-vous, les petites boules de poils ^_^) se détachait des autres, venant aux pieds de Jean-Paul, en quête de câlins, avec un bel aplomb, une belle stature, des patounes larges, fièrement campée sur ses membres.
Après avoir affirmé pendant des années que je ne voulais pas d’animaux (j’avais déjà craqué pour « Moumoune » une minette adoptée bébé alors que nous vivions encore en région parisienne, destinée à combler la solitude de maman et qui finalement est restée dans notre foyer), je sentais que j’étais en train de me faire piéger !
Pire, que cela semblait me plaire !!
Mon désir de maternité allait enfin être comblé une nouvelle fois et tant pis si le poupon avait une pilosité déjà bien avancée et des canines acérées !

 Le regard en coin que me jeta Jean-Paul confirma, que sans passer par la phase accouchement, la famille allait s’agrandir dès ce soir !


Manquant à tous mes devoirs de maîtresse de maison je me surpris aussi à souhaiter qu’ils s’en aillent, vite, laissant le choix à Chéri de savoir si cela allait être une fille ou un garçon !
Derrière la vitre de la porte-fenêtre, couinant de voir partir ses congénères, ce dimanche-là, Sonie naquit.
Un rottweiler !
Vous rendez vous compte ?
Ces gros chiens que certains décriront sanguinaires, méchants, dévoreurs d’enfants.
Oui, les clichés ont la vie dure !

Apprenons à regarder de l’autre  côté de la laisse, les chiens sont comme on les éduque !
Sonie n’aura de cesse d’être source de satisfactions pour ses maîtres, bonne élève elle est attentive aux ordres, aux apprentissages…et surtout aux récompenses qui clôturaient les séances éducatives maison.
Nul besoin de lui enseigner la garde, la défense ; pour cette race, ce sont des qualités innées !

Équilibrée, douce et obéissante, Sonie a mis de la joie dans la maison, nous faisant rire aux éclats quand étonnée par ses pets bruyants elle tournait la tête en direction de son postérieur, origine sonore de l’objet de sa surprise, les mimiques sur sa gueule rajoutant au comique de la situation, style «  hein, quoi, qu’est ce qui se passe » ou bien encore nous invitant, à bonne distance dans le jardin dans une attitude joueuse  genre allez attrape-moi (si tu peux), alors que nous lui courrions après pour lui coller une raclée d’avoir détaché le linge de l’étendage, sans l’abimer je précise, et en avoir fait ses doudous pendant notre absence !



Elle devint un membre à part entière de la famille, absorbant nos joies, nos peines, la « délicatesse »  des enfants de notre entourage, nous gratifiant de son amour inconditionnel durant ces années.
Sans le savoir elle a régit nos vies, nos vacances aussi, comme ce voyage au Portugal, le 1er que nous avons fait avec elle, elle avait 5 ans… épique !
Culpabilisés par le véto, «  il faut l’emmener, son attachement à ses maitres (nous) est si grand qu’elle ne vous attendra pas »
Le soir, encore sous le choc de la nouvelle…quoi la fifille elle veut se laisser mourir ?, nous établissons le plan du voyage.
Fini le confort de l’avion, 1h30 de voyage et hop, nous étalons les serviettes sur la plage !
Le trajet se fera en fourgon Renault Master rallongé,  jaune (discret donc), l’outil de travail de Chéri,   afin que fifille puisse voyager à l’arrière, tranquille, allongée près du futon que nous avions chargé plus tôt dans la matinée pour nous reposer si les hôtels nous refusaient le confort d’une nuit sur un vrai sommier.

Quelle merveilleuse idée.
Les 10 premiers kilomètres de bitume avalés, la surprise passée, fifille a commencé à se manifester.
D’abord doucement, puis de plus en plus fort.

Fifille s’est mise à pleurer, bouleversant nos cœurs et nos supers plans de voyageurs.
Durant les mille huit cents kilomètres qui nous séparaient de notre destination, Sonie est restée à mes pieds, dans la cabine.
 Nous moquant de nous et riant jaune, un peu bête d’avoir pensé qu’elle pouvait être bien sans être à nos côtés !
Comme maintenant, qu’elle est vieille et malgré le fait qu’elle dispose d’une super niche confectionnée avec amour par « son papa »  et que nous acceptons sa présence (presque invisible si on est myope) quasi toute la  journée dans la maison, qu’elle sursaute à notre arrivée, et encore endormie se jette sur sa gamelle d’eau, genre «j’ai soif ne me mettez pas dehors !! »

Entre temps, la famille est devenue nombreuse, aujourd’hui, elle est composée de Sonie la chienne, une 1ere fratrie de chats Even et Enjoy, et une 2ème, Bonnie & Clyde !
Moumoune nous a quittés.
Sonie a bientôt 13 ans, au mois d’août.
Déjà environ 5 ans de bonus parait-il, au regard de sa race.

Aujourd’hui Sonie se remet très difficilement d'une lourde opération de tumeurs mammaires, je sais que nous devons nous attendre au pire et que nous devons rester sereins pour la laisser partir en paix quand elle le décidera.

Pour illustrer ce billet j’ai choisi deux citations :

« Le jour où l'on comprendra qu'une pensée sans langage existe chez les animaux, nous mourrons de honte de les avoir enfermés dans des zoos et de les avoir humiliés par nos rires. » Boris Cyrulnik

« On reconnaît la grandeur et la valeur d'une nation à la façon dont celle-ci traite ses animaux » Mahatma Gandhi

Johanna Gobetti - Février 2014

vendredi 18 octobre 2013

Salut T.V.A bien ?

Ceci est un billet qui ne désire pas être politisé, mais souhaite faire juste un constat...

Les médias viennent de nous l'apprendre, de nouvelles taxes vont s'ajouter aux taxes déjà existantes. (Voir l'article du Figaro du 12 septembre 2013). 

Le tabac, les vins transformés, l'aspartame, les boissons énergisantes et la cigarette électronique vont faire partie des produits dont on réclamera une taxe supplémentaire...

Même à Bruxelles, on trouve que la France taxe trop ! D'après l'article de La Tribune daté du 25 août2013 : "Le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn estime que la France doit "absolument" éviter d'augmenter les impôts mais que, si elle devait s'y trouver contrainte, le gouvernement pourrait, "à la rigueur" recourir à une fiscalité écologique."

La France serait-elle reine des Taxes ? Selon cet article diffusé sur le site Europe1.fr, oui...

Peut-être une bonne nouvelle, en ce jeudi 17 octobre : "Les députés ont poursuivi jeudi l’examen du projet de loi de finances 2014, avec l’adoption d’un volet consacré aux plus modestes. Trois mesures limitant ou exonérant l’impôt pour les revenus les plus bas ont ainsi été adoptées à l’Assemblée, qui étudiant l’article 2 du texte. "C'est 1,4 milliard d'euros de mesures de pouvoir d'achat à travers cet article, qui revient en partie sur les mesures d'assommoir fiscal prises par l'UMP en 2011", avait affirmé le chef de file des députés PS de la commission des Finances, Dominique Lefebvre, avant le vote." 

Un clip, souvenir :

Pour finir, ce mot de Michel Audiard : "Le jour est proche où nous n'aurons plus que l'impôt sur les os."  (Merci Johanna de m'avoir rappeler cette citation...)

Fréd Karol - Octobre 2013

vendredi 28 juin 2013

L'information serait-elle devenue une communication comme les autres ?

Et oui, ce blog reprend du service, après quelques temps d’absence...

Tout cela parce que je viens de lire un excellent article signé par Cécile Courtais, à lire ici.

Mon propos ici ne sera pas d'essayer de comparer journalisme et communication. Ou même d'essayer de savoir qui fait quoi et comment ou pourquoi. Mais plutôt de faire un constat de simple utilisateur/lecteur de l'information ET de la communication.

Après avoir lu l'article cité plus haut, je me suis posé cette simple question "L'information serait-elle devenue une communication comme les autres ?".

Il me semble qu'à l'heure des médias 2.0, l'information voit sa durée de vie diminuer car véhiculer de manière multiple, tout en ayant une durée de vie relativement assez courte. Il me semble qu'aujourd'hui on passe d'une information importante à une autre information importante en un claquement de doigt (ou presque). Et comme chaque information est plus importante que la précédente, on en a oublié la force ou la gravité de la précédente.

Désolé, mais nous ne sommes désormais plus à l'heure de l'information de papa. Celle qui était annoncée par (uniquement) trois sortes de média : La presse, la radio, la télé. "La grande messe de l'information" comme l'avait surnommée certains grands journalistes.
A l'heure de l'arrivée de l'Internet et surtout de celui des multiples médias 2.0, l'information circule avec la vitesse de l'éclair. Elle est largement reprise, décortiquée, analysée... puis mise au placard par l'information suivante.
Même la télé, avec ces six chaines en couleurs, à fait place à une télé avec une myriade de chaînes. Certaines se sont même spécialisées dans la diffusion de l'information en continue.

Je ne dis pas que cela est bien ou pas bien, je fais juste un constat (du moins, j'essaye).

Alors, d’après vous, l'information serait-elle devenue une communication comme les autres ? Une communication utile, ayant la force et la détermination de nous informer... Non pas une "communication commerciale"... Mais juste une information communicative ou une communication informative...

Fréd Karol - Juin 2013


samedi 12 novembre 2011

Liberté, Egalité, Fraternité.

Oui, j'ose mettre la devise de la République Française en titre de cet article. Pourquoi, me demanderiez-vous ? C'est une bonne question !

Peut être l'aurez-vous déjà lu, M. Lionnel Luca (Député des Alpes-Maritimes) avait fait la proposition de baisser de 10% les indemnités parlementaires. Ce dernier souhaitait ainsi que la représentation nationale participe à à l'effort de rigueur auquel sont soumis les Français. Face à la réticence manifeste des députés, ladite proposition a fait "pschitt" et a été refusée par le groupe UMP à l'Assemblée.

Cette proposition n'a pas eu plus d'écho dans l'opposition. Le député Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Yves Cochet, a jugé qu'elle relevait "de la démagogie" et était "anecdotique" au regard de l'enjeu de la dette et du déficit de la France.

Dans le texte de son amendement au projet de budget pour 2012, Monsieur Luca, affirmait que cette réduction des indemnités parlementaires permettrait une économie de 5 millions d'euros, qui s'ajouterait à celles réalisées grâce au gel des salaires du chef de l'Etat et des membres du gouvernement.

Le sujet a été "évacué, réglé", dit Christian Jacob

"C'est un sujet qui a été évacué, qui est réglé. Il y a un gel des indemnités des élus depuis deux ans et ensuite des économies très importantes ont été faites à l'Assemblée", a déclaré Christian Jacob, le président du groupe majoritaire, à l'issue de la réunion hebdomadaire des députés UMP.

Le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer, est intervenu pour rappeler qu'il avait fait adopter un amendement qui prévoit pour 2012 une réduction de 3% de la dotation pour frais de fonctionnement de l'Assemblée demandée à l'Etat.

Personnellement, et cela n'engage que moi, le sujet de discutions a été déplacé par nos (chers) élus de la République. On nous affirme que l'Europe est fragilisée par des dépenses mal gérées. Que la France doit faire un effort commun. Que l'ensemble du peuple français se doit de participer à cet effort. Des mesures ont été annoncées par notre Premier Ministre, M. François Fillon. Des mesures qui ont été évoquées comme étant " un plan de rigueur".

L'ordre des choses (pour moi) est un mystère. Mais chacun pourra en tirer les conclusions qu'il souhaitera. Au nom de la devise française ?

Cet article a été publié avec l'appui de celui-ci : http://info.sfr.fr/politique/articles/deputes-ne-veulent-pas-gagner-moins,806375/#sfrintid=P_actu_slide2_mea1i/


Gaëlle, la pipelette admin'
gaelle.bartolli@gmx.fr









jeudi 16 juin 2011

Hommage à Pauline F. née le 12 décembre 1912.

Il existe des matins ou l'on se remémore des moments passés avec une personne, en particulier...
La première fois que je l'ai rencontré, Pauline avait un peu plus que 80 printemps, moi un peu moins de 30. En un instant, nous nous sommes compris. Elle, avec son expérience. Moi, avec ma soif de pouvoir en cumuler.

Elle vivait seule dans un grand appartement sur Annecy, en toute autonomie. 80 printemps et une fraicheur de vivre à vous déstabiliser un gars d'à peine 30 ans. Elle recevait, chaque jour de la semaine, une ou plusieurs visites de personnes de connaissance. J'ai eu cette chance de faire partie de ceux ci.
A cette époque là, je traversais une espèce de "tunnel noir" sentimentale. Vivais dans un studio de 25 M². Professionnellement à la dérive, ne sachant pas, ne sachant plus. Essayant un métier puis un autre. N'arrivant pas à m'inscrire dans une voie. Vivotant, virevoltant, papillonnant, ne cherchant plus vraiment à savoir ni pour qui, ni pour quoi.
Mais Pauline était là. Une à deux fois par semaine, j'étais invité à manger la pasta avec elle. Cette italienne de souche, venue en France à la petite enfance, encrée entre une langue et des traditions italiennes et une culture française qui, parfois, pouvait déstabiliser quelques érudits.

Dans cette traversée, Pauline a été pour moi une sorte de petite lumière qui souhaitait m'indiquer de possibles sorties à mon tunnel. Avec un humour hors du commun, elle me racontât une partie de sa vie. La traversée des camps pendant la Grande Guerre, la perte de son fils âgé de 33 ans, celle de son mari, quelques années plus tard. Des épreuves bien plus terribles qu'aucune je n'avais - ou n'aurais - probablement à traverser. Une petite lumière, alimentée d'expériences, se permettant - au passage - de me mettre un coup de pied aux fesses...

Puis un jour, un accident l'handicapa, lui retirant l'une de ses jambes, l'assoyant sur un fauteuil roulant. Elle, la pile électrique qui ne savait pas rester à son domicile sans faire un tour en ville dans la journée, fut obligée d'apprendre que, sans ascenseur et avec un escalier en colimaçon dans cet immeuble des années 30, il sera désormais très difficile d'être aussi indépendante.
Mais de cette épreuve, elle pris la charge, encore une foi. Elle assuma avec le même sens de l'humour. Recevant encore et toujours, cuisinant avec toujours autant de passion et de déraison des plats mitonnées aux proportions vous calant une faim pour la journée, au moins.
Les médecins qui la suivaient affirmant qu'ils n'avaient jamais connu une personne avec autant de volonté et d'entrain. Que même chez certaines personnes nettement plus jeune, ils n'avaient jamais connu de rémission aussi rapide. Surtout après un accident qui l'immobilisa à l'hôpital dans un coma de plusieurs jours.
...
Au fils du temps, j'ai réussi à sortir du tunnel, continuant à rendre visite à ma petite lumière. La vie nous obligeant à ralentir le rythme des visites, au fur et à mesure du temps avançant sans même prendre la peine de se retourner derrière lui.

Merci Pauline. Merci inifiment.
Maintenant que tu est partie sous d'autres cieux, je pense à toi. Larme à l'oeil, boule à la gorge.
De ces jours heureux partagés avec toi, j'ai fait collection dans les tiroirs de mes souvenirs. J'avais juste envie ce matin d'en ouvrir un pour toi, pour moi, pour nous.
Mais aussi pour eux. Tous ceux et toutes celles qui t'ont connu, reconnu ou pense te reconnaitre à travers ces quelques lignes.
Toutes les personnes qui ont accompagnées, en cette matinée grisâtre, ton corps jusqu'à sa dernière demeure.
Ton esprit, lui, reste fidèle en nos mémoires.


Fréd Karol - Juin 2011

lundi 13 juin 2011

Le 14 juin, je donne de mon sang...

La Journée mondiale du donneur de sang à lieu chaque année le 14 juin, pour rendre hommage aux millions de personnes qui donnent leur sang, pour sauver des vies ou aider des malades à recouvrer la santé.

Cette Journée sensibilise à la nécessité de donner régulièrement du sang afin d'éviter les pénuries dans les hôpitaux et les dispensaires, en particulier dans les pays en développement, où les quantités de sang disponibles sont très limitées.

En région Rhône Alpes, comme un peu partout en France, une mobilisation de l'Établissement Français du Sang permet aux donneurs volontaires de pouvoir apporter leur contribution en toute simplicité.

L'année dernière, en me promenant sur Annemasse (74), j'ai vu des banderoles dans la ville annonçant une collecte effectuée à l'Hôtel de Ville. Je n’ai pas réfléchi, j’ai sauté sur l’occasion. Après être arrivée sur place, ou j’ai été très bien accueilli, j'ai remplis un questionnaire de santé pour passer ensuite un entretien avec un médecin.

On m'as tout d'abord fait passer un test hémoglobine pour vérifier si je peux donner et, apres vérification, le médecin présent m'annonce que je peux m'installer sur un des lits présent. Une infirmière rassure sur le processus, cela ne dure que quelques minutes.

Après le don, une collation est offerte.

On peut saluer ici toute l’équipe présente : que ce soit les gens de l’accueil, les médecins ou les infirmières qui procèdent aux dons !!!

En famille ou entre amis, venez nombreux le 14 juin à cette grande fête de la solidarité. Et si vous avez "manqué le rendez vous", n'hésitez pas à vous renseigner car ce type de collecte est fréquente et régulièrement mis en avant dans différentes villes et villages de France.


Gaëlle, la pipelette admin'
gaelle.bartolli@gmx.fr

Présence de l'Établissement Français du Sang (Rhône-Alpes) sur Facebook : http://fr-fr.facebook.com/EFSRhoneAlpes?sk=wall